Quatrième de couverture
"Le service de cancérologie du CHU de Nantes était énorme. J'aurais pu m'y perdre s'il n'y avait pas eu un contre-stéréotype d'infirmière pour m'orienter dans les méandres de ma destinée. La grosse bonne femme m'indiqua le fond du couloir avec, pour tout sourire, sa main gauche en angle droit.
Je fus reçu par un médecin qui avait l'air adorable. Ils existaient donc. Quand les images de mon intérieur nous parvinrent, il les examina avec soin et me dit dans un sourire jaune:"Tout va bien, vous pouvez rentrer chez vous!"
J'étais content d'être en pleine forme et de ne pas avoir les mêmes dents. Il faut dire que je ne fumais plus depuis presque deux mois. Avoir un cancer est la meilleure façon d'arrêter de fumer: ça coupe l'envie et ça évite les patchs."
Qu'est-ce que j'en pense?
Quand j’ai vu le thème de ce roman j’ai longuement
hésité. J’avais peur de le trouver trop émouvant et de ne pas arriver à la fin.
Je vous rassure, c’est tout le contraire, l’auteure
a choisi de nous faire partager le combat contre le cancer du personnage
principal du livre avec humour.
Pour un premier livre de Perrine Andrieux, je le
trouve très réussi : il est très léger et se lit très vite.
Les trois parties de cette œuvre sont vraiment
bien faites. Elles nous permettent de passer de l’annonce de la maladie à
l’hospitalisation en passant par l’opération.
Je me suis beaucoup attachée à cet homme dont on
ne connaît pas le nom. Le fait qu’il raconte son combat contre le cancer à la
première personne, nous plonge vraiment dans l’histoire et nous fait ressentir
les sentiments de ce personnage. Je l’ai trouvé vraiment très courageux. On a
vraiment l’impression d’être à ses côtés dans son quotidien.
Sa femme est aussi très attachante. Elle a du mal
à faire face à la maladie de son mari et on la sent vraiment triste.
J’ai eu beaucoup de mal à supporter son père. J’ai
eu l’impression qu’il ne pensait qu’à lui en inventant des histoires pour se
rendre intéressant.
Je pourrais vous en dire beaucoup plus sur ce
livre mais je ne le ferai pas de peur de spoiler.
Pour conclure, je dirais donc que j’ai beaucoup
aimé la façon dont l’auteure a traité du cancer sans rendre ce livre poignant
et dramatique.
Merci qui?
Merci à toute l'équipe de Partage lecture et aux Editions L'Harmattan de m'avoir permis de découvrir ce bouquin.
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